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En direct des ateliers&nbsp;: taillées à la main, les premières fermes de la charpente de la nef ont été levées à blanc&nbsp;!&nbsp;&nbsp;Surnommée «&nbsp;la forêt&nbsp;», la <a href="https://rebatirnotredamedeparis.fr/restauration/la-reconstruction-des-charpentes-et-de-la-fleche" target="_blank" rel="noopener noreferrer">charpente de la nef</a> datait de la fin du XIIe siècle et du début du XIIIe siècle. Entièrement détruite par l’incendie du 15 avril 2019, elle est reconstruite en bois de chêne massif selon un dessin fidèle à l’ouvrage médiéval, conformément aux avis de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA).&nbsp;&nbsp;Pour la réaliser, les charpentiers des Ateliers Desmonts, qui ont ressuscité cette technique, en groupement avec les Ateliers Perrault chargés de la charpente du chœur, ont utilisé la taille manuelle, particulièrement adaptée au dessin de ces charpentes, respectueuse du fil du bois, et garantissant une très bonne pérennité.&nbsp;En présence du préfet de l’Eure, du sous-préfet de Bernay et des élus locaux, le Général d’armée Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public, Philippe Jost, directeur général délégué et Rémi Fromont, architecte en chef des monuments historiques, ont participé au levage à blanc, à la seule force humaine, des deux premières fermes de la nef, aux côtés des charpentiers et de tous les acteurs de cette restitution.&nbsp;L’achèvement du montage à blanc dans les délais prévus démontre la capacité des entreprises du groupement à réaliser les charpentes en utilisant la taille manuelle.&nbsp;&nbsp;Acheminées depuis les ateliers de l’Eure où elles ont été façonnées, les fermes seront montées dans les prochains mois à l’aide de la grue au sommet des murs de la nef de Notre-Dame.&nbsp;Bravo aux charpentiers, amoureux de leur métier, venus des quatre coins de France, voire pour certains de l’étranger, aux architectes, aux forestiers qui ont récolté les arbres, aux dessinateurs et projeteurs, aux conducteurs de travaux, aux taillandiers qui ont réalisé les outils et aux ingénieurs de bureaux d’études, mobilisés aux côtés de l’établissement public grâce auxquels la cathédrale retrouve sa charpente.

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Live from the workshops: the first hand-carved trusses of the nave have been pieced together in a trial assembly!&nbsp;Nicknamed “the forest”, the structural <a href="https://rebatirnotredamedeparis.fr/en/restoration/reconstruction-of-the-frameworks-and-spire" target="_blank" rel="noopener noreferrer">timbers of the nave</a> dated from the late 12th and the early 13th centuries. They were completely destroyed by the fire of April 15, 2019, and have been rebuilt in solid oak based on an accurate drawing of the medieval structure, in accordance with the opinion issued by the French National Commission for Heritage and Architecture (CNPA).&nbsp;&nbsp;The timbers were carved by hand, a technique that is particularly suited to the form of the framework, respects the grain of the wood and guarantees excellent durability. To carry out the task, the carpenters of Ateliers Desmonts revived the technique in collaboration with Ateliers Perrault, who are in charge of the structural timbers of the choir.&nbsp;In the presence of the Prefect of Eure, the Sub-Prefect of Bernay and elected local representatives, Army General Jean-Louis Georgelin, President of the Public Establishment, Philippe Jost, Deputy Managing Director and Rémi Fromont, Head Architect for Historic Monuments, took part in the trial assembly of the two first trusses of the nave, erected by sheer manpower, alongside the carpenters and all those who had worked on their reconstruction.&nbsp;The trial assembly was completed on time and demonstrates the abilities of the companies in the group to hand-carve the structural timbers.&nbsp;&nbsp;After being transported from the workshops in Eure where they were made, the trusses will be assembled by crane on top of the walls of the nave of Notre Dame in the coming months.&nbsp;Congratulations to the passionate carpenters who have come from all over France and in some cases from abroad, to the architects, the foresters who harvested the timbers, the drawers and designers, the project managers, the edge-tool makers who made the tools, and the engineers in the design office, who all worked alongside the public establishment and thanks to whom the cathedral’s structural timbers are being restored.

Montage à blanc des fermes de la charpente de la nef

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